Disparition de l'ARA San Juan (S-42)

Disparition de l'ARA San Juan (S-42) | |||
![]() Dernière position connue du sous-marin ARA San Juan (S-42) |
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Caractéristiques de l'accident | |||
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Date | |||
Causes | Inconnue | ||
Coordonnées | 46° 44′ 00″ sud, 60° 08′ 00″ ouest | ||
Caractéristiques de l'appareil | |||
Type d'appareil | ARA San Juan (S-42), TR 1700 | ||
Compagnie | Marine argentine | ||
Lieu d'origine | Ushuaïa, Argentine | ||
Lieu de destination | Mar del Plata | ||
Passagers | 44 | ||
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Géolocalisation sur la carte : Argentine |
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Le , le commandement de la marine argentine a indiqué qu'il « n'a plus eu de contact » avec le sous-marin ARA San Juan (S-42) depuis que celui-ci a envoyé sa position pour la dernière fois le à 430 km de la côte argentine[1],[2].
Sommaire
Disparition[modifier | modifier le code]
Le sous-marin effectue des exercices de surveillance maritime en mer d'Argentine dans la zone de Puerto Madryn[2].
Le sous-marin est parti le 7 novembre de Mar del Plata[2] pour rejoindre Ushuaïa (à 3 200 km au sud), où il a passé trois jours avant d'entamer le voyage de retour. Quarante-quatre sous-mariniers[3] (dont Eliana Krawczyk, qui est la première femme officier dans cette spécialité en Amérique latine) se trouvaient à bord[4].
Immergé, le sous-marin a une autonomie en oxygène limitée à sept jours[5].
Réactions internationales[modifier | modifier le code]
Équipage[modifier | modifier le code]
Rang | État civil | Âge | Notes |
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Capitán de fragata | Pedro Martín Fernández | 45 | |
Capitán de corbeta | Jorge Ignacio Bergallo | NC | |
Teniente de navío | Fernando Vicente Villarreal | NC | |
Fernando Ariel Mendoza | NC | ||
Diego Manuel Wagner | 38 | ||
Eliana María Krawczyk | 35 | ||
Víctor Andrés Maroli | 37 | ||
Teniente de fragata | Adrián Zunda Meoqui | NC | |
Renzo David Martín Silva | 32 | ||
Teniente de corbeta | Jorge Luis Mealla | 30 | |
Alejandro Damián Tagliapetra | 27 | ||
Suboficial principal | Javier Alejandro Gallardo | 47 | |
Suboficial primero | Alberto Cipriano Sánchez | NC | |
Walter Germán Real | NC | ||
Hernán Ramón Rodríguez | NC | ||
Víctor Hugo Coronel | NC | ||
Suboficial segundo | Cayetano Hipólito Vargas | 45 | |
Roberto Daniel Medina | 40 | ||
Celso Oscar Vallejos | NC | ||
Hugo Arnaldo Herrera | NC | ||
Víctor Marcelo Enríquez | 37 | ||
Ricardo Gabriel Alfaro Rodríguez | 37 | ||
Daniel Adrián Fernández | NC | ||
Luis Marcelo Leiva | NC | ||
Caporal principal | Jorge Ariel Monzón | NC | |
Jorge Eduardo Valdez | 33 | ||
Cristian David Ibáñez | NC | ||
Mario Armando Toconas | 36 | ||
Franco Javier Espinoza | 33 | ||
Jorge Isabelino Ortiz | 32 | ||
Hugo Dante César Aramayo | 33 | ||
Luis Esteban García | NC | ||
Sergio Antonio Cuellar | NC | ||
Fernando Gabriel Santilli | NC | ||
Alberto Ramiro Arjona | 32 | ||
Enrique Damián Castillo | NC | ||
Luis Carlos Nolasco | NC | ||
David Alonso Melián | 30 | ||
Germán Oscar Suárez | NC | ||
Daniel Alejandro Polo | NC | ||
Leandro Fabián Cisneros | 28 | ||
Luis Alberto Niz | NC | ||
Federico Alejandro Alcaraz Coria | 27 | ||
Caporal second | Aníbal Tolaba | NC |
Organisation des recherches[modifier | modifier le code]
Une aide internationale aérienne et maritime est fournie ou proposée à la marine argentine par différents pays. Cette aide est fournie dans le cadre de l'ISMERLO (en), mis en place par l'OTAN[7],[8].
Un destroyer, deux corvettes et deux avions de surveillance Grumman S-2 Tracker argentins participent initialement à l'opération de recherches lancée à quelque deux cents milles marins au sud-est du golfe San Jorge.
Le 17 novembre, le Chili, l’Uruguay, le Brésil, le Pérou et l'Afrique du Sud proposent également leur aide[9].
Le Nato submarine rescue system de l'OTAN est déployé aux côtés des aides matérielles de chaque pays[10].
Dans l'après-midi du 18 novembre, une dizaine de navires dont un britannique participent aux recherches[11].
Dans la nuit du 18 au 19 novembre, la marine argentine déclare qu'elle a reçu sept tentatives d'appels d'une durée de quatre à trente-six secondes, reçus entre 10 h 52 et 15 h 42 par téléphone satellite (entre 13 h 52 et 18 h 42 GMT)[12],[13]. La marine précise qu'il n'y a aucune preuve que ces appels proviennent bien du ARA San Juan[14] et a finalement démenti qu'ils proviennent de celui-ci.
Le 20 novembre, Gabriel Galeazzi, chef d'état-major de la base navale de Mar del Plata (es)[15],[16] déclare que le 15 novembre, le San Juan a signalé des dommages dans le système des batteries (court-circuit) et que le trajet initial a été modifié pour que le sous-marin se dirige vers Mar del Plata[16],[17]. Il annonce aussi que des bruits sous-marins ont été détectés par le sonar de deux navires[16], mais en fin de journée le capitaine Enrique Balbi déclare que « l’empreinte acoustique ne correspond pas à celle d’un sous-marin. […] Cela peut être un bruit biologique »[18].
Le 21 novembre, la surface à explorer correspond à 482 507 km2, une surface équivalente à celle de l'Espagne[19].
Le 24 novembre, la probabilité de retrouver des survivants devient quasiment nulle[20]. Le même jour, l'ensemble des moyens déjà affectés à la recherche du sous-marin sont renforcés par un sous-marin brésilien et par un navire de recherche russe[21]. Fin novembre 2017, les opérations de recherche mobilisent quatre mille personnes[22],[23].
A partir du 25 novembre, les recherches se concentrent sur une surface de 49 000 km² autour du dernier signal reçu, à proximité du Golfe San Jorge[24]. Cette zone de talus continental est profonde de 200 à 1 500 m[25], et correspond à un cercle d'environ 250 km de diamètre autour du dernier signal reçu.
Le 27 novembre, la zone de recherche est réduite à un carré de 72 km de côté centré sur la position de l'anomalie hydroacoustique[26],[27].
Le 29 novembre, l'OTICE affine encore la localisation de l'anomalie hydroacoustique en intégrant les données sismiques régionales[28],[29]. La zone de recherche est réduite à un rayon de 40 km autour de la position de l'anomalie hydroacoustique[30].
Le 30 novembre, après 15 jours sans nouvelles du sous-marin, la marine argentine indique qu'elle arrête les recherches de rescapés. Les recherches de l'épave vont se poursuivre mais au fond de la mer, avec un changement de moyens[31],[32].
Le 1er décembre, l'intégralité de la zone délimitée a été explorée. Six échos radar sur les fonds marins sont établis, dont deux ont été écartés car ce sont des bateaux de pêches. Aux cinq unités déjà présentes sur la zone de recherche, s'ajouteront le 3 décembre l'aviso ARA Islas Malvinas (es) embarquant le ROV russe Pantera Plus[com 1] opérant jusqu'à 1000 m, puis lundi 4 le navire de recherche RV Atlantis (AGOR-25) (en) et son submersible Alvin (DSV-2) pouvant plonger à plus de 6 000 m[35],[36],[37],[38],[39]. L'Atlantis embarque aussi le ROV CURV-21, descendant lui aussi à 6 000 m[40].
Le 2 décembre, le « contact » à -477 m de fond établi par le Víctor Angelescu est le premier inspecté par le Pantera Plus. Il est écarté car son hélice ne correspond pas à celle du sous-marin disparu[41].
Le 3 décembre, l'état de la mer empêche les ROVs de plonger. Le navire russe Yantar doit arriver le lendemain et le navire américain Atlantis le 6 décembre. Ils sont tous les deux équipés d'un système de positionnement dynamique qui permet aux engins de plonger quelles que soient les conditions météorologiques[42].
Pays participant aux recherches[modifier | modifier le code]

- Allemagne : un Lockheed P-3 Orion de la Marineflieger[43].
- Argentine : couverture satellite assurée par l'INVAP et la Comisión Nacional de Actividades Espaciales.
- Marine argentine : un destroyer, deux corvettes, un Beechcraft 200 Cormorán et deux avions de surveillance Grumman S-2 Tracker au début des recherches puis une dizaine de navires.
- Force aérienne argentine : un Lockheed C-130 Hercules.
- Préfecture navale argentine : un Beechcraft King Air.
- Brésil :
- Force aérienne brésilienne : un Lockheed P-3 Orion et un CASA C-295[43].
- Marine brésilienne : trois navires.
- Petrobras : deux navires.
- Canada : envoi d'absorbeurs portables de CO2 et de générateurs portables d'oxygène par un Bombardier Challenger 600. Cet équipement est destiné à rendre l'atmosphère du sous-marin supportable pour des personnes qui y entreraient à l'intérieur[44].
- Chili : un CASA C-295 de la marine chilienne[43] et un Boeing KC-135 Stratotanker de la force aérienne chilienne.
- Colombie : un CASA C-295 de la force aérienne colombienne[45].
- Équateur : un CASA C-295 de la force aérienne équatorienne.
- Espagne : expédition de trois containers de rations alimentaires, d'oxygène et d'équipement de secours[46].
- États-Unis :
- un Lockheed P-3 Orion de la NASA équipé entre autres d'un gravimètre et d'un magnétomètre dépêché d'une mission en Antarctique[47] ;
- deux Boeing P-8 Poseidon[48] de la United States Navy participent aux recherches.
- des matériels sous-marins de l'US Navy ont été embarqués à bord du navire civil Skandi Patagonia[49] :
- un Dolphin 12D[50],[51]
- trois Iver3-580[52],[51]
- le ROV Sibitzky[53]
- la Submarine Rescue Chamber (en)[54]
- le module de sauvetage pressurisé Pressurized Rescue Module (en) embarqué sur le Sophie Siem[55].
- le navire RV Atlantis (AGOR-25) (en) rejoint les moyens exclusivement dédiés à la recherche sous-marine.
- France : fourniture d'un Falcon 50M de la Marine Nationale et d'un sous-marin de sauvetage NSRS[10].
- Norvège : deux navires civils de transport :
- le Skandi Patagonia fourni par DOF ASA (en). Il transporte la chambre de sauvetage McCann (en).
- le Sophie Siem. Il a été transformé pour accueillir le module de sauvetage pressurisé PRM-1 Falcon (en) de la marine américaine.
- Pérou : Fokker 60 de la force aérienne du Pérou.
- Royaume-Uni :
- le 17 novembre, le Royaume-Uni propose le concours d'un Lockheed C-130 Hercules de la Royal Navy basé aux Malouines[56] puis un Airbus A330 MRTT de la Royal Air Force[com 2],[57],[58] ;
- le brise-glace HMS Protector (A173) (en) est sur zone à partir du 19 novembre[59].
- Russie :
- un Antonov An-124 de l'armée de l'air russe
- le navire océanographique Yantar (en) du ministère russe de la Défense[60]. C'est le bateau mère des sous-marins miniatures Consul et Rus de classe Consul (en)[61].
- le ROV Pantera Plus et deux autres conteneurs transportés par les corvettes ARA Robinson (P-45) (es) et ARA Islas Malvinas (A-24) (es)[62].
- Uruguay : un Beechcraft 200 Super King Air de la force aérienne uruguayenne et le navire de secours ROU 26 Vanguardia (en)[46],[63], navire remplacé par le remorqueur Didi-K.
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Enquête technique[modifier | modifier le code]
Hypothèses en présence[modifier | modifier le code]
Différentes hypothèses expliquant la disparition et l'absence de communications du sous-marin depuis son dernier relevé géographique sont émises :
- une anomalie électrique significative à bord du sous-marin est la première hypothèse avancée[65] ;
- sur la base d'une anomalie hydro-acoustique ayant eu lieu le 15 novembre à 13 h 55 GMT révélée au grand public le 23 novembre 2017 détectée par deux stations hydro-acoustiques de l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires sur l'île de l'Ascension et l'archipel Crozet[66],[67], l'hypothèse d'une explosion d'origine inconnue est extrapolée[68],[69] ;
- le 28 novembre 2017, selon América 24 (en), la dernière communication du sous-marin signale un « court-circuit et […] un début d'incendie » à bord[70]. Le schnorchel aurait relâché de l'eau dans le sas des batteries principales, déclenchant un incendie. Une fois l'incendie éteint, l'équipage aurait désactivé le circuit d'alimentation électrique par les batteries principales, au profit des batteries de secours situées dans la poupe[71].
Apports des explorations[modifier | modifier le code]
Selon une hypothèse émise le 10 décembre 2017 par l'Office of Naval Intelligence, le sous-marin aurait sombré en une fraction de seconde[72]. Les analyses de l'anomalie hydro-acoustique relevée le 15 novembre 2017 correspondent à une explosion de 5 700 kg d'équivalent-TNT. Cette explosion aurait eu lieu à une profondeur de 380 mètres sous le niveau de la mer. Cette simulation est à relier avec le dernier message envoyé par le sous-marin, qui affirme vouloir remonter à 40 mètres sous la surface[73].
Conséquences[modifier | modifier le code]
Gestion de la communication[modifier | modifier le code]
Les familles des membres d'équipage du sous-marin reprochent au gouvernement une communication mal maîtrisée, source d'angoisses supplémentaires[74].
Fonctionnement de l'armée argentine[modifier | modifier le code]
« De fortes tensions sont apparues entre le gouvernement et l’état-major de la marine »[74] pour plusieurs motifs, liés à la conduite des opérations militaires, et à la communication globale. Par extension, le fonctionnement des différents corps de l'armée argentine est critiqué, faisant écho à la mauvaise image que le peuple argentin a de cette dernière.
À la suite de cet évènement, le chef de la marine argentine, l'amiral Marcelo Srur, est limogé[75].
Enquête judiciaire[modifier | modifier le code]
Un audit fait état d'irrégularités sur les contrats passés pour la fourniture des batteries des sous-marins argentins qui dans le cas du San Juan n'étaient plus sous garantie à la fin du chantier de rénovation[76].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Le ROV Panther-XT Plus est conçu et fabriqué par Seaeye, une filiale britannique du groupe suédois Saab[33],[34].
- C'est la première fois depuis la fin de la guerre des Malouines qu'un avion britannique militaire en opérations atterrit sur le territoire argentin.
Références[modifier | modifier le code]
- (es) « La Armada Argentina inició operaciones de búsqueda del submarino ARA San Juan », sur marine argentine, (consulté le 19 novembre 2017).
- « Un sous-marin argentin disparaît avec ses 44 membres d’équipage », sur Le Parisien, (consulté le 17 novembre 2017).
- « Un sous-marin argentin porté disparu avec 44 membres d'équipage », sur Le Figaro, (consulté le 17 novembre 2017).
- (es) Puerto Madryn, « Submarino desaparecido: la primera submarinista del país es parte de la tripulación », sur Clarín, (consulté le 18 novembre 2017).
- (es) « Si no hizo snorkel, la tripulación ingresa en horas críticas », sur La Capital, .
- (es) ambito.com, « Quiénes son los 44 tripulantes del submarino desaparecido », ambito.com, (lire en ligne).
- (es) « Qué es Ismerlo, el sistema internacional que alertó al mundo sobre el ARA San Juan », La Nación, (lire en ligne).
- (en) « An officer of Italian Navy at the head of ISMERLO », sur www.marina.difesa.it, (consulté le 25 novembre 2017).
- « Mais où est passé le sous-marin San Juan ? », sur Le Monde, (consulté le 18 novembre 2017).
- (es) « Submarino ARA San Juan: todos los barcos y aviones que participan del operativo de búsqueda », sur La Gaceta, .
- « Regain d'espoir dans la recherche du sous-marin argentin, des appels de détresse reçus », sur Le Point, (consulté le 19 novembre 2017).
- « Des appels émis depuis le sous-marin argentin », sur Tribune de Genève, (consulté le 19 novembre 2017).
- (es) « Detectaron siete llamadas satelitales que se realizaron desde el submarino ARA San Juan », sur El Liberal, (consulté le 19 novembre 2017).
- (es) « Continúa la búsqueda del submarino y no hay evidencia del origen de las llamadas », sur Uno, (consulté le 19 novembre 2019).
- (es) « Gabriel Galeazzi », sur LinkedIn (consulté le 19 novembre 2019).
- « Argentine : la course contre-la-montre pour retrouver le sous-marin disparu », sur Le Figaro, .
- (es) « Submarino ARA San Juan: el capitán informó un problema con las baterías el miércoles que desapareció », sur Clarín, (consulté le 21 novembre 2017).
- « Les nouveaux bruits détectés ne proviennent pas du sous-marin argentin recherché », sur Le Soir, .
- (es) « Impresionante despliegue internacional para encontrar al submarino », Perfil.com, (lire en ligne).
- « Sous-marin argentin: plus d'espoir de survivants », AFP.com, (lire en ligne).
- (es) « Sigue el esfuerzo de búsqueda del submarino ARA San Juan », sur gacetamarinera.com.ar (consulté le 25 novembre 2017).
- (es) « Submarino ARA San Juan: No hay fecha para que termine la fase de búsqueda y rescate, dijo el vocero de la Armada », La Nacion, (lire en ligne).
- « Hope fades after 9 days of searching for Argentine submarine », Reuters, sat nov 25 01:23:38 utc 2017 (lire en ligne).
- http://www.armada.mil.ar/archivos/Docs/23-11-17%20SARSUB%20act.6.pdf
- « Imágenes y detalles para entender qué pudo haber pasado con el submarino desaparecido », La Nacion, (lire en ligne)
- « Submarino ARA San Juan: cómo se lo está buscando ahora »
- « Submarino ARA San Juan: redoblan los esfuerzos y el minisubmarino de EE.UU. ya está en la zona »
- (es) « ARA San Juan: Se conoció una ubicación más exacta sobre el lugar de la explosión », sur Filo News,
- (es) « Submarino ARA San Juan: con nuevos datos sobre el lugar de la explosión, reducen el radio de búsqueda. », sur Clarín,
- (es) « La Armada informó que sigue sin ser localizado el ARA San Juan y criticó la difusión de datos falsos », sur La Capital,
- (es) « Submarino ARA San Juan: la Armada dio por finalizado el operativo de rescate y ya no busca sobrevivientes », sur La Nación,
- (es) « La Armada dio por terminado el rescate de los tripulantes del submarino ARA San Juan », sur La Gaceta,
- « Cómo es el Panther-XT Plus, el sumergible que permitió descartar el indicio detectado a 477 metros », sur La Nación,
- « Seaeye Panther-XT Plus », sur seaeye.com,
- (es) « ARA San Juan: ya se rastrilló casi el total de la zona y se analizan "cuatro contactos" en el fondo del mar », sur La Nación,
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- (es) Clarin.com, « Submarino ARA San Juan: un informe sostiene que estalló en milésimas de segundo », Clarin, (lire en ligne)
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- Christine Legrand (Buenos Aires correspondante), « Argentine : l’explosion du sous-marin « San Juan » illustre la vétusté de l’armée », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne).
- « Le chef de la marine argentine limogé après le drame du sous-marin «San Juan» », RFI, (lire en ligne)
- [{}], « Sous-marin argentin disparu : un audit constate des « irrégularités » lors de l’achat des batteries du San Juan | Le portail des sous-marins », sur www.corlobe.tk (consulté le 5 décembre 2017)